Dans nos ateliers, chaque discipline a ses impératifs et chaque intervenant a ses petites manies... Nous vous invitons les découvrir à travers le portrait des intervenants qui les font vivre.
Nom : Florence CHANTRIAUX
Discipline enseignée à Paris-Ateliers : le Masque peint, une approche originale du portrait et de l’autoportrait par le maquillage de son propre visage.
Depuis combien de temps : Depuis 1989.
• Quelle est ta formation, ton parcours ?
Psychomotricienne, je me suis formée ensuite en Psychologie clinique et en Esthétique et sciences des arts.
La pratique d’une activité artistique et culturelle m’a toujours été essentielle. Dans cet optique, j’ai pu découvrir les cours de maquillage de Paris-Ateliers (ADAC à l’époque). Élève passionnée, j’ai pris la suite des deux enseignantes, pionnières de cette discipline, et rebaptisé l’atelier du nom de Masques peints.
En parallèle, je me suis spécialisée dans l’éducation artistique auprès de publics jeunes ou adultes. Je construis des itinéraires de formation et des ateliers performatifs autour de spectacles vivants ou d’œuvres d’arts dans les musées.
• Que souhaites-tu apprendre à tes élèves, que souhaites-tu leur transmettre ?
Le goût d’aller à la rencontre d’un ailleurs porteur de découvertes, de connaissances, de poésie et d’imaginaire.
La possibilité de construire et renforcer sa propre identité en se créant autre, en jouant à être un autre, un autre soi-même.
La capacité d’être curieux, inventif et créatif.
• Que retires-tu de ton expérience d’intervenante ?
C’est extrêmement enrichissant et stimulant !
Il y a plusieurs élèves qui se réinscrivent d’une année sur l’autre, cela m’incite à aller chercher de nouveaux thèmes, à oser des aventures que je n’aurais pas imaginées. Je continue à me nourrir de créativité en connexion avec le monde d’aujourd’hui.
Tout cela, je le partage avec les élèves, ils m’étonnent, m’invitent à réagir et à créer avec eux.
C’est une expérience unique que je vis depuis plus de 30 ans !
• Trois mots pour décrire l’ambiance de ton atelier ?
Concentration / Implication* / Liberté d’interprétation
* la pratique du masque peint, où l’on se retrouve face au miroir et donc face à son propre reflet, implique un engagement personnel assez important.
• Ta technique, outil, matériau ou support favori ou indispensable ? Pourquoi ?
Les fards à l’eau ! Ils permettent de tout travailler, aussi bien le portrait dans l’histoire de la peinture que les rituels masqués et maquillés des cultures du monde.
Et bien sûr, les pinceaux de toutes les tailles.
• Les « petites manies » de ton atelier ?
Nous avons un rituel bien établi. Au démarrage de chaque atelier, j’expose les photographies de la séance précédente. Nous regardons toutes les productions et partageons collectivement nos impressions sans que chacun se focalise immédiatement sur sa propre photo.
Ce qui est drôle parfois, c’est que certains se cherchent et ne se retrouvent pas. La transformation peut être si intense qu’ils ne se reconnaissent pas !
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’atelier de Masques peints à Paris-Ateliers, c’est par ici !
Enfin, pour lire les autres portraits d’intervenants, c’est ici.