Difficile d’échapper à la 3D qui est présente dans de nombreux domaines : cinéma, design, jeux vidéos, architecture, santé. Mais si on parle beaucoup de cette technologie, on ne sait pas vraiment comment ça marche. L’atelier animé par Walter Gomez propose de créer sur ordinateur à l’aide du logiciel de référence 3ds Max , un objet, des formes, des personnages en trois dimensions. Bienvenue dans le monde magique de la 3D.
La 3D n’est pas n’est pas réservée à une élite de graphistes et ne demande pas un fort niveau en dessin. En revanche, elle requiert une bonne connaissance de l‘outil informatique et le goût des pirouettes numériques. Pour créer une image en 3D, on passe par plusieurs étapes : la modélisation à partir de formes simples, sphères, polygones, cônes ou courbes qui définissent les structures. Puis vient l’habillage des objets ou des personnages avec des couleurs, du grain, une matière pour renforcer l’idée de réel. Ensuite on définit l’éclairage permettant de créer toutes sortes d’ambiances. Un processus qui demande de nombreuses saisies, cotes et définitions.
Mais dans ce repaire de passionnés le temps ne compte pas.
Devant leurs écrans, dans une ambiance feutrée, les participants sont concentrés. À tout moment, ils peuvent se référer au cours dispensé sur grand écran via un rétroprojecteur. « Certains viennent ici pour découvrir la 3D d’autres pour mieux la maitriser. Parmi les participants, on compte des architectes d’intérieurs, des graphistes, des étudiants cherchant à réaliser un dossier pour intégrer une école d’art, mais également des néophytes. Les projets se font en adaptant le niveau de chacun » souligne Walter Gomez, l’intervenant.
Impressionnée depuis vingt ans par les jeux vidéo, Cymoril a décidé cette année de s’immerger dans ce monde virtuel. « Au début c’est un peu dur de tout mémoriser, mais j’aime cette façon moderne de dessiner sans crayon avec une certaine distance. La 3D est une des manières de représenter le monde qui nous entoure, les plantes, les animaux avec beaucoup d’originalité et d’audace. On peut tourner autour de l’image, changer la matière, lui donner du relief, de l’épaisseur, la préparer à être animée ». Walter Gomez incite chacun à fabriquer des animations de 10 secondes, un travail très long et méticuleux, mais magique. Aurélie, forte d’une expérience en animation avec le logiciel Maya apprécie l’aspect généraliste du cours qui donne de solides bases. Son intention est d’unir ses compétences à celle de sa sœur maquettiste. Leur projet : créer une chambre ou elles donneront l’illusion de la vie à des personnages qui ne sont au départ qu’un agrégat de matières, de textures et de couleurs.