Portrait d’intervenant : Serge Cortesi - Calligraphie latine

Dans nos ateliers, chaque discipline a ses impératifs et chaque intervenant a ses petites manies... Nous vous invitons à les découvrir à travers le portrait des intervenants qui les font vivre. 

 

Nom : Serge Cortesi 

Discipline enseignée à Paris-Ateliers : le CALLIGRAPHIE LATINE

Depuis combien de temps : ça remonte à 1992, ça fait un bail !

 

• Quelle est ta formation, ton parcours ? 

Je viens des métiers du livre. J’ai fait une formation de typographe au plomb au cours de laquelle j’ai suivi une initiation à la calligraphie. Puis j’ai beaucoup pratiqué, suivi des stages de calligraphes pour mon propre plaisir, et en 1989, j’ai intégré l’Atelier National de Création Typographique (ANRT) en tant que boursier durant 2 ans.
J’ai ensuite lancé mon activité de graphiste indépendant tout en continuant à pratiquer la calligraphie. C’est à ce moment là que j’ai été contacté pour donner des cours à l’ADAC devenue Paris-Ateliers par la suite. 

 

• Que souhaites-tu apprendre à tes élèves, que souhaites-tu leur transmettre ?

La Calligraphie latine, bien sûr ! (rires)

Si j’enseigne depuis si longtemps à Paris-Ateliers, c’est que je suis passionné par la calligraphie, j’aime tout autant la pratiquer que l’enseigner. Et j’aime transmettre cette passion.
En enseignant à Paris-Ateliers, je suis en contact avec des gens d’horizons différents, un public volontaire qui vient par plaisir. 


• Que retires-tu de ton expérience d’intervenant ?

En apprenant avec les autres, on apprend beaucoup sur soi-même. C’est quelque chose de dynamique qui marche dans les deux sens. On apprend au contact de ses élèves, par leur questionnement, leur regard, ils nous apportent de nouvelles pistes à explorer. 

 

• Trois mots pour décrire l’ambiance de ton atelier ?

Assiduité / Convivialité / Passion

 

• La technique, outil, matériau ou support favori(e) ou indispensable ? Pourquoi ?

La plume "Brause" : on l’utilise car elle est très précise. Un peu raide au début, elle s’assouplit avec la pratique. C’est celle que l’on utilise le plus. 

Ensuite, on fabrique également nos propres outils. On peut écrire avec tout : un bout de carton, un calame (tige de roseau taillé), un morceau de bois... Il suffit de le tremper dans l’encre. Tout objet peut être détourné. 

 

• Les « petites manies » de ton atelier ?

Le thé du lundi après-midi !

À chaque début de séance, il y a toujours le rituel de la préparation du matériel, mettre ses outils en place, l’échauffement pour délier la main, les yeux, le corps afin d’arriver à un degrés de concentration permettant ensuite de donner le meilleur de soi-même. 

 

• Ce qui te manque le plus actuellement ?

Le contact avec les gens évidemment. Les moments de partage. Si j’enseigne depuis presque 30 ans, c’est que j’aime ces moments de partage, et jamais je ne me lasse de répéter chaque année la même chose aux débutants. 

 

 Des projets ? 

Continuer à développer la Maison de la Calligraphie que j’ai monté il y a quelques années avec des collègues calligraphes afin de mettre en avant la formation professionnelle, les conférences, les expositions liées à la calligraphie... C’est effectivement un peu compliqué en ce moment. 

J’ai également un projet de livre basé sur l’apprentissage de la Calligraphie, fruit de mon expérience d’enseignant en partie à Paris-Ateliers ou encore à l’École Estienne. 

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’atelier de Calligraphie latine à Paris-Ateliers, c’est par ici 

Et pour découvrir la Maison de la Calligraphie et les différents tutoriels mis en ligne régulièrement, c’est par là

Enfin, pour lire les autres portraits d’intervenantsc’est ici.